Ce dimanche 29 octobre, c’était matchs de gala au Palais Des Sports André Brouat.
Matchs de gala au pluriel puisque à 14H, les jeunes joueuses de France Avenir 2024 de Félix André ouvraient le bal en recevant la formation du Volley Mulhouse Alsace ASPTT, leader invaincu du championnat de France de Ligue A féminine, pour le compte de la 5ème journée.
A 17H, les Spacer’s de Toulouse entraient à leur tour dans l’arène. Pour y être opposés, eux aussi, à un des mastodontes de la Marmara SpikeLigue : Le Nantes/Rezé Volley-Ball.
Le tout dans une ambiance comme rarement le Palais en a connu.
Ce qui n’aura malheureusement pas suffi pour que les volleyeuses de France Avenir 2024 ne créent l’exploit face à des mulhousiennes beaucoup plus expérimentées. Mulhousiennes qui l’ont emporté 3-0 (18:25, 12:25 , 15:25).
Des volleyeuses de France Avenir 2024 qui le samedi 4 novembre se déplaceront à Levallois Paris avant de recevoir les Neptunes de Nantes une semaine plus tard, coup d’envoi 18H.
Même punition pour les Spacer’s. Qui se sont, eux également, inclinés 1-3 (18:25, 23:25, 25:22, 20:25) contre un des grands favoris de la Marmara SpikeLigue version 2023-2024 : Le Nantes/Rezé Volley-Ball.
Des nantorezéens, qui, entre autres grâce à un Anatole Chaboissant en réussite au service en début de rencontre, menaient rapidement 1-8. Pour ne jamais être rejoints par les Spacer’s qui auront toujours compté à minima 4 points de retard dans la 1ère manche.
Le 2ème set était plus équilibré. La preuve que les 2 formations étaient encore à égalité à 20-20. Sauf que le money time fût mieux géré par des visiteurs toujours autant en réussite. Volleyeurs de la Loire-Atlantique qui concédèrent la 3ème manche avant de s’octroyer la dernière.
« S’il y a bien quelque chose à regretter, c’est notre entâme de match. Parce que nous avons fait une très mauvaise entâme de match. Comme si les gars étaient paralysés par l’enjeu. Après, la partie a été beaucoup plus équilibrée. Ca, c’est le point positif. Mais Nantes a fait preuve d’une très belle qualité de service qui nous a beaucoup mis en difficulté en réception. Leur numéro 1Hugo De Leon, leur 3 Anatole Chaboissant et leur 16 Chizoba, mais ça on le savait à l’avance, ont été excellents. Pas grand-chose à redire hormis que c’est ce qui fait le lot des grandes équipes » déclarera beau joueur Patrick Duflos, l’entraineur des Spacer’s, après la rencontre.
Samedi prochain coup d’envoi 18H, lui et les siens se rendront à Charpy, salle du Paris Volley. Avant de recevoir Tours 3 jours plus tard.
Formation du Paris Volley qui, comme nombre d’équipes, a connu quelques changements à l’intersaison. Avec en exemple, s’il ne fallait parler que de lui, l’arrivée du pointu japonais Kento Miyaura. Qui, pour sa première en France, s’est illustré à Narbonne lors de la journée inaugurale. Avec 13 points à lui tout seul à 50% à son actif. 13 points contre Narbonne puis 23 contre Tours ce week-end.
Formation du Paris Volley qui n’avait pas réussi à nos Spacer’s l’an dernier et dont le plus grand bouleversement aura été le départ de celui qui aura été 15 ans durant sur le banc parisien : Dorian Rougeyron. L’enfant du club comme on dit à qui aura donc succédé cet été le coach italien Fabio Storti. Qui, avec ses dirigeants, a fait le choix de travailler dans la continuité.
Parvenant à conserver, entre autres, son passeur international tricolore : Kellian Mota Paes. Ainsi que le réceptionneur-attaquant Joachim Panou, une des plus grosses frappes du championnat, en bout de filet.
L’immense central Mathaus Jurkovics ? Toujours parisien lui aussi. Tout comme le très expérimenté Nikola Kovacevic.
A la plus grande satisfaction de celui qui, au mercato, a lui aussi intégré le staff du Paris Volley : Un certain Yannick Bazin. Jeune retraité qu’on ne présente plus.
Equipe du Paris Volley en réussite en ce début de championnat en tout cas. Les parisiens ayant disposé de Tours 3-1 après l’avoir emporté avec autorité 0-3 lors de la journée inaugurale à Narbonne.