Les aventures de PATRICK à TOULOUSE – Episode 01

Par Spacers-Toulouse
— 7 juillet 2023

Voilà un an, Patrick DUFLOS débarquait à TOULOUSE en provenance de Sète pour prendre les rênes de l’équipe des SPACER’S TOULOUSE VOLLEY auréolé d’une riche carrière d’entraîneur de l’Arago de Sète (2004-2016, 2019-2022), de Al-Arabi au Qatar (2016/2017), de Cuprum Lubin en Pologne (2017/2018), et de Tours (2018/2019). Aujourd’hui, il se confie sur sa vie à TOULOUSE et sur ses conditions de travail aux SPACER’S.

 Patrick, tout le monde connaît ton attachement à la ville de Sète où avec Laurence, ton épouse, vous avez votre résidence principale. Passer d’une ville moyenne méditerranéenne à une grande agglomération continentale, ça change le décor quotidien et les habitudes. Comment s’est passée ton installation à Toulouse ?

 Pour être franc, je ne connaissais vraiment de Toulouse que le Palais des Sports pour venir y disputer des matchs. C’était des séjours courts et je ne disposais pas de temps pour visiter la ville. Nous ne savons toujours pas pourquoi nous n’avons pas fait le déplacement depuis Sète, d’autant que nous avons des amis ici ! Je le regrette un peu, car maintenant que nous y vivons, c’est pour nous une belle découverte. On parcourt la ville dans tous les sens et on rattrape le temps perdu !

On adore se balader au centre-ville où nous découvrons à chaque occasion les monuments emblématiques de la ville, les hôtels particuliers anciens, les ruelles médiévales … L’architecture est très différente de celle des villes méditerranéennes aux façades de pierre blanche ou très colorées au contraire. En dehors du centre-ville, un de nos lieux de promenade de prédilection, ce sont les quais de la Garonne, pour les perspectives sur la ville et aussi parce qu’il y a toujours de l’animation dès qu’il fait beau. D’ailleurs, ce qui nous change et qui nous plaît ici, c’est que Toulouse est une grande ville toujours animée. Il y a plein d’étudiants et de jeunes, les terrasses des bars sont pleines. Le soir, après avoir passé la journée au PDS, je retrouve Laurence en ville, on se ballade, on s’arrête dans un bar à tapas et on rentre tranquillement.

Et tous ces déplacements, nous les faisons à pied, à vélo et en trottinette électrique. En ville, je n’utilise pratiquement jamais la voiture.

Pas de nostalgie ? Pas de regrets ?

 On est très content d’avoir retrouvé l’ambiance des Halles de Sète, qui nous manquaient au début, au Marché Victor Hugo. Les loges des poissonniers n’ont rien à envier à celles de Sète, et nous découvrons des produits locaux qui ne sont pas courants au bord de la mer. Et, pour le plus grand plaisir de Laurence, qui est décoratrice, il y a plein de magasins de décoration à Toulouse !

Nous avons choisi de louer une villa dans le quartier Marengo-Roseraie et nous sommes à proximité de tout. On y est comme à la maison et quand nous allons à Sète, c’est comme si nous étions en vacances ! Pas de nostalgie donc.

Bien sûr, en venant à Toulouse, nous nous sommes éloignés de notre fils, Noah, qui est au CNVB à Montpellier. On aimerait bien qu’il découvre la Ville rose avec nous. Il a déjà des copains du club puisqu’il est licencié aux SPACER’S. C’est pour bientôt !

Merci de t’être livré à ce jeu des confidences. On va parler maintenant du club que tu as découvert de l’intérieur. Commençons par les installations.

Ce que je trouve agréable au PDS, et que je n’avais pas connu auparavant, c’est que c’est un lieu de vie. Les bureaux de l’administration du PDS, des administrations et des staffs des Fénix et des SPACER’S sont rassemblés au même niveau. Cela facilite évidemment les démarches, et favorise les échanges transversaux au quotidien dans les bureaux, dans les couloirs dans la salle elle-même. On se salue, on prend des nouvelles et ça ajoute beaucoup de convivialité au lieu.

Quant aux installations elles-mêmes, elles sont parmi les meilleures que j’ai connues ! Comme je l’ai dit, tout est concentré, on n’a pas à courir dans les couloirs ou à grimper dans les étages. Par exemple, les bureaux de l’administration et du staff des SPACER’S sont contigus, la salle de muscu est située en face des bureaux, ce qui permet de maintenir le contact au quotidien entre administration, joueurs et staff. Les vestiaires et les bains froids sont à quelques pas. Et la salle, elle-même, est exceptionnelle, grand volume, sol et éclairage au top.

Un petit commentaire sur l’ambiance au PDS les jours de matchs ?

Là aussi, c’est une très agréable surprise ! Il y a beaucoup de monde à chaque match, même quand les résultats sportifs ne sont pas au rendez-vous. De plus, le public n’est pas passif, il est animateur du match, il suit les actions, il réagit, et c’est toujours très bon enfant. Et puis, Yoan Crouzillat , l’ambianceur, connaît le volley et sait quand il faut relancer la machine. Evidemment, je n’ai pas le temps de regarder les animations entre les sets, mais j’ai bien compris que c’était un choix sportif et artistique qui était fait par le club. C’est bien d’associer sport et culture !

C’était  aussi un changement de dirigeants, de mode de direction. Alors ?

Je ne peux pas dire que j’ai découvert les dirigeants des SPACER’S. Certains dirigeants actuels sont à l’origine du club en 1994 ! J’avais eu plusieurs fois l’occasion de discuter avec Jean Azéma, président des SPACER’S pendant quatorze ans. De plus, Philippe et Sylvie Rossard sont des amis de longue date. Les dirigeants n’étaient donc pas des inconnus pour moi et je savais leur engagement en faveur du haut niveau et aussi de la formation des jeunes ! Je communique beaucoup avec Yann Kérihuel, qui est le président en exercice. Il est très dynamique et j’apprécie sa disponibilité, sa présence et sa franchise. C’est essentiel pour moi.

Je peux dire qu’une relation de confiance s’est établie entre les dirigeants et moi. Je connais les objectifs du club dans son ensemble, et je connais ses limites, notamment financières. A ce sujet, j’ai toujours des retours immédiats à mes questions de Christian Féréol, le trésorier. C’est très clair. D’ailleurs, c’est le seul club que je connaisse où la communication des comptes en AG est aussi détaillée et sincère. C’est tout dire !

Ce que j’apprécie aussi, c’est de voir fréquemment les dirigeants venir assister aux entraînements. Ils saluent les joueurs, les entraîneurs, et je les vois commenter des séquences de jeu ou régler des questions de gestion. Et ils blaguent ! Ça crée de la proximité, ça facilite la communication, et ça m’aide bien pour booster un joueur, le cas échéant !

A suivre l’épisode 2 des Aventures de Patrick à Toulouse, la semaine prochaine. Au programme, le staff, le bilan de la première saison, les perspectives.